Je suis avide de langues nouvelles, qu’elles soient poésie, théâtre ou récit. La langue de Pauline Picot est venue me piquer. Je l'ai contactée et nous avons spontanément créé des petites envolées : un texte court, une voix et un montage de photo d'archives qui permet de sortir vraiment du contexte uniquement lié à la situation actuelle, une parution régulière, mais pas programmé, sur les réseaux sociaux. Pauline fait ce pas de côté de façon si précise que le reflet qui me parvient me violente et m'apaise. Ses textes parlent de moi sans larmoyer, ils m’ont parlé de nous sans candeur, ils m’ont parlé de vécu singulier et universel. Ils exposent et explosent les sensations, la pudeur.